Psychothérapie
Psy Intégrative, clinique Montréal
POURQUOI UNE PSYCHOTHÉRAPIE ?
Les difficultés psychologiques ne sont pas toujours propres à la psychiatrie. Le stress, l’anxiété, les troubles de l’humeur font littéralement partie de notre quotidien. Dans ce contexte, il est utile d’intervenir afin d’éviter l’installation d’un trouble plus conséquent. L’indication d’un travail psychothérapeutique peut dès lors se faire à tout moment, lorsqu’une plainte émerge et qu’un mal-être s’installe insidieusement. La psychothérapie individuelle est un accompagnement personnel qui permet de travailler cette plainte, ce mal-être, visant, par différentes techniques, à tendre vers un bien-être satisfaisant qui sera toujours propre à chacun.
Qui peut vous accompagner dans ce travail psychothérapeutique ?
Le psychologue clinicien est titulaire d’un Diplôme universitaire et est reconnu comme étant également psychothérapeute. Ce titre est protégé. Tout psychologue doit être inscrit auprès de l'Ordre des Psychologues du Québec (OPQ). Ne pas y être inscrit revient à un exercice illégal de la profession. Le psychiatre peut également intervenir. Il est médecin et peut prescrire un traitement médicamenteux. En principe, dans la prise en charge d'un trouble plus complexe, un psychiatre et un psychologue seront souvent conseillés.
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Quand se faire accompagner pour une psychothérapie ?
Anxiété
Tout le monde éprouve un jour ou l’autre de l’anxiété. L’anxiété peut être tout à fait normal, car elle nous permet de pouvoir faire face à une situation difficile ou potentiellement dangereuse. L’anxiété est ressentie comme une crainte dont la cause est difficile à préciser.
Il est donc naturel de ressentir de l’anxiété dans certains cas, par exemple la veille d’un examen, à l’approche d’un moment de vie important comme une naissance, etc. Lorsqu’elle est liée à ce type d’événements, elle tend à disparaitre et la vie reprend son cours normal. Cependant, l’anxiété est un problème lorsqu’elle ne disparaît pas et que la situation préoccupante revient à la normale ou qu’elle n’est pas liée à aucun événement de vie, qu’elle apparaît sans raison. Dans ce cas, elle occasionne un niveau de détresse important et elle préoccupe continuellement la personne, en l’empêchant même de fonctionner et d’agir normalement au quotidien. L’anxiété peut alors être un signe de la présence de l’un ou l’autre des troubles anxieux : le trouble panique, l’anxiété généralisée, la phobie, l’anxiété sociale.
Traumatismes
Lorsque nous sommes confrontés à une situation dangereuse, nous développons tous une réaction émotionnelle de peur ou d’anxiété. Par exemple, lors d’un accident de voiture, nous ressentons un niveau élevé d’anxiété les jours qui suivent. La peur associée à ces événements s’accompagne d’une réaction physique due à la sécrétion d’adrénaline, l’hormone qui permet au corps de réagir rapidement au danger. Cette réaction consiste en un mécanisme de défense naturel qui a pour but d’assurer la survie de la personne. Ces réactions sont donc normales et disparaissent généralement quelques heures après l’événement. Cependant, chez les personnes atteintes d’un trouble stress post-traumatique, ces réactions persistent. La personne continue à les revivre avec la même intensité que la première fois, sous la forme de rêves ou de flash-back, des images mentales qui font revivre la situation traumatisante à la personne. Dans ce cas, des conduites d’évitement sont très souvent les seules réactions possibles pour maintenir un état de santé mentale et isole la personne de son environnement social. Ce trouble risque de conduire le patient dans une grave dépression et nécessite une prise en charge urgente.
Trouble obsessionnel -compulsif
Nous sommes souvent préoccupés de façon importante par une pensée. Généralement, celle-ci disparaît et la vie continue. Il peut aussi arriver à tout le monde de répéter instinctivement certains gestes, par exemple de vérifier qu’une porte est bien verrouillée après avoir retiré la clé de la serrure. Ces situations sont normales. Cependant, ces situations prennent une importance exagérée pour les personnes atteintes du trouble obsessionnel-compulsif. La personne atteinte est envahie par des pensées incontrôlées et répétitives, qui lui traversent l’esprit malgré son désir ou sa volonté. Elle est incapable de cesser d’avoir ces pensées, même si elle sait le plus souvent qu’elles n’ont pas de sens. Ce sont des obsessions. La personne atteinte de ce trouble peut aussi se sentir obligée de répéter certaines actions pour chasser l’obsession de son esprit ou pour faire diminuer son anxiété. Ce sont des compulsions. Ce trouble peut engendrer un mal-être important jusqu’à des troubles dépressifs.
Troubles de l'humeur
Le trouble de l’humeur se traduit par la présence d’émotions négatives, qui sont ressenties intensément et sur une plus longue durée que chez la plupart des gens. Il renvoie à des difficultés à maîtriser ses émotions, et nuit à la santé mentale et physique de la personne, tout en influençant ses comportements. La personne atteinte d’un trouble de l’humeur peut éprouver de difficulté dans ses activités professionnelles, familiales et sociales. Parmi les formes de troubles de l’humeur les plus fréquentes, on retrouve les troubles de l’adaptation, dont le burn-out. Ce trouble est d'une durée moindre et est lié à la présence d'un stresser identifiable. Parmi les plus fréquents, nous retrouvons le burn out, dont le stresseur est lié à une surcharge professionnelle. Un autre trouble de l'humeur important est la dépression caractérisée qui est plus longue et qui impact de manière plus importante l'énergie du patient. Les troubles bipolaires sont des troubles qui alternent dépression et manie, c'est-à dire un état d'excitation anormale du patient.
Dépendances
Il existe toute sorte de dépendance de nos jours : l’alcool, le tabac, le canabis et autres drogues mais aussi la nourriture, le jeu, etc. La dépendance est installée lorsque la personne ne peut plus se passer de consommer sans éprouver de souffrances physiques ou psychologiques. Elle se caractérise par des symptômes généraux tels que l'impossibilité de résister au besoin de consommer; une augmentation de la tension interne et de l'anxiété avant la consommation habituelle, le soulagement ressenti lors de la consommation, et le sentiment de perte de contrôle de soi pendant la consommation. De plus, la surconsommation a des conséquences graves, sur la santé physique et mentale, sur le comportement, conduisant à de l’agressivité par exemple, sur le plan social, familial et financier autant que judiciaire. La thérapie permet de travailler l’abstinence ou la réduction dans certains cas.
Douleurs chroniques
La douleur chronique est une douleur qui persiste ou récidive pendant plus de trois mois, qui persiste au-delà d’un mois après la guérison d'une lésion tissulaire aiguë ou qui est associée à une lésion qui ne guérit pas. Elle peut être due à des troubles chroniques (p. ex., cancer, arthrite, diabète), à des traumatismes (p. ex., hernie discale, ligament déchiré), et à de nombreux syndromes douloureux primaires (p. ex., douleur neuropathique, fibromyalgie, céphalée chronique). Divers traitements pharmacologiques et psychologiques sont utilisés. En thérapie il existe différentes techniques qui permettent d’instaurer des meilleures capacités adaptatives à ce type de trouble. Les thérapies cognitives comportementales agissent sur les pensées associées à ces douleurs et l’action de ces pensées sur le corps.
Difficultés relationnelles
Les difficultés relationnelles et les conflits sont des expériences normales et courantes. Or, certaines personnes vivent des difficultés relationnelles de manière répétée, parfois durant plusieurs années, et ces difficultés prennent place dans plusieurs sphères de leur vie telles que la famille, le couple, le travail et les amitiés. Les difficultés relationnelles peuvent être associées à des plaintes et des difficultés au niveau de la pensée, des émotions, du comportement et du contrôle des impulsions. Dans le cas de difficultés relationnelles persistantes, il est normal de ne pas être en mesure de cerner précisément la source des difficultés. Il est pertinent de consulter en psychothérapie lorsque les relations interpersonnelles sont insatisfaisantes ou causent de la souffrance.
Diversités sociales et culturelles
Il existe toute sorte de dépendance de nos jours : l’alcool, le tabac, le canabis et autres drogues mais aussi la nourriture, le jeu, etc. La dépendance est installée lorsque la personne ne peut plus se passer de consommer sans éprouver de souffrances physiques ou psychologiques. Elle se caractérise par des symptômes généraux tels que l'impossibilité de résister au besoin de consommer; une augmentation de la tension interne et de l'anxiété avant la consommation habituelle, le soulagement ressenti lors de la consommation, et le sentiment de perte de contrôle de soi pendant la consommation. De plus, la surconsommation a des conséquences graves, sur la santé physique et mentale, sur le comportement, conduisant à de l’agressivité par exemple, sur le plan social, familial et financier autant que judiciaire. La thérapie permet de travailler l’abstinence ou la réduction dans certains cas.
Immigration
Le processus migratoire comporte les phases pré-migratoire, migratoire et post-migratoire. Ce processus sollicite grandement la capacité d’adaptation d’un individu et est souvent accompagné de deuils à divers degrés, tels que le deuil de relations, de milieux de vie, d’aspects culturels ou de statut social. Le processus migratoire est généralement accompagné de changements au niveau identitaire. Bien que la majorité des personnes immigrantes arrivent à s’ajuster sans problème au processus migratoire, certaines personnes peuvent vivre de la détresse et des difficultés d’adaptation pouvant nuire à leur intégration au pays d’accueil. Le processus migratoire peut même, dans certains cas, représenter en soit une expérience traumatique. Les difficultés liées à la migration peuvent être transmises entre les générations, il n’est donc pas nécessaire d’avoir vécu soi-même le processus migratoire pour en être affecté.